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Quand le syndicalisme enseignant rencontre le socialisme... par Jean Battut

lundi 25 novembre 2013 par Luc Bentz

Entre 1975 et 1979, Jean Battut, militant UID (majoritaire) du Syndicat national des instituteurs et de la Fédération de l’Éducation nationale, a adressé chaque semaine une note à François Mitterrand. Une centaine de ces notes hebdomadaires ou de lettres sont publiées dans son dernier ouvrage.

 Un militant au confluent du syndicalisme et du socialisme d’Épinay

Jean Battut [1], s’est trouvé au confluent du syndicalisme enseignant (il fut notamment secrétaire départemental du Syndicat national des instituteurs de 1963 à 1969) et de la rénovation de la gauche non-communiste dans le département de la Nièvre. Sans avoir jamais cumulé dans la même période de mandats politiques et syndicaux conformément à la charte d’Amiens, il y noua des relations personnelles particulières avec François Mitterrand comme il avait noué des relations amicales, sur les travées du Conseil national du SNI avec Guy Georges, alors secrétaire de la section de la Haute-Marne et futur secrétaire général du SNI (1976) comme avec André Henry qui sera secrétaire général de la FEN à partir de 1974..

 SNI et FEN : un projet (d’École) « autonome » à plus d’un titre

Il est le porteur d’une double préoccupation : la réforme de l’École vainement espérée depuis le plan Langevin-Wallon et le rééquilibre des forces de la gauche politique où le Parti communiste est encore dominant. Depuis 1971, le SNI est porteur du projet d’École fondamentale fondé sur la continuité de la maternelle à la fin du collège avec un corps unique de maîtres [2]. La Fédération de l’Éducation nationale (FEN) fera de cette réflexion sur l’école de base un élément de son projet plus global d’École de l’éducation permanente d’une réflexion plus globale. Cette réflexion a obtenu la concours d’un certain nombre de chercheurs ou de spécialistes, mais a été conduite essentiellement « en interne », réflexion « autonome » d’une organisation « autonome » (et pas seulement parce que, depuis 1948, elle n’est plus confédérée).

Si en 1969 la « vieille SFIO » laisse place au « Nouveau Parti socialiste » qu’anime désormais Alain Savary, c’est en 1971 que les forces de la gauche non-communiste — à l’exception du PSU de Michel Rocard — se rassemblent dans ce qu’on nomme le « P.S. d’Épinay », du nom du congrès qui a vu François Mitterrand prendre la tête du Parti socialiste avec un projet de conquête du pouvoir fondé sur l’union de la gauche. Or, selon l’un des observateurs de l’époque, le congrès d’Épinay avait été « un non-évènement » pour le secrétariat national du SNI, partie parce que certains de ses responsables étaient d’anciens de la SFIO, partie parce que d’autres n’avaient pas ou plus d’engagement politique et que, depuis que le Front républicain avait buté sur la guerre d’Algérie à partir de 1956, une certaine méfiance s’était installée qui avait d’ailleurs conduit un certain nombre de militants à tenter l’aventure du Parti socialiste autonome en 1958 [3] puis du PSU [4].

De surcroît, le principe de l’indépendance syndicale, et plus précisément de la non-subordination du syndical au politique, avait conduit les militants majoritaires (UID) du SNI et de la FEN à saluer certes les perspectives de changement qui s’étaient ouvertes depuis la signature du programme commun de gouvernement (PCF-PS-Radicaux de gauche) conclu en 1972, mais à ne pas s’enfermer dans le soutien à celui-ci [5].

Inversement, un certain nombre d’enseignants socialistes se réclamant du courant mitterrandiste militaient, notamment au SNES et au SNESup, au sein de la tendance Unité & Action de la FEN, non sans que leur situation soit parfois inconfortable [6]. Ils s’étaient organisés au sein du mouvement Démocratie et Université (DU) où l’influence des conventionnels, par nature les plus proches historiquement de François Mitterrand [7].

Cela n’aidait naturellement pas à la compréhension des choses [8]. Cela n’y aidait d’autant moins que, pour vivre au quotidien la coexistence « de l’intérieur », les militants majoritaires de la FEN conservaient une méfiance certaine vis-à-vis des communistes, et plus encore, peut-être, de ceux que, par tradition, on appelait « les compagnons de route » .

 Une incompréhension levée entre François Mitterrand et les dirigeants du SNI et de la FEN

À partir de 1972, cette incompréhension commença à se lever par des contacts directs entre François Mitterrand et les directions du SNI et de la FEN, contacts que facilite Jean Battut. Toujours au confluent des deux problématiques (l’éducative — qui s’inscrit dans la réflexion de la majorité de la FEN — et la politique — qui vise au rééquilibrage dans une gauche encore largement dominée par le PCF), Jean Battut prend en charge le développement et l’animation d’École et Socialisme [9]. pour faire, notamment, contrepoids à Démocratie et université, sans parler des socialistes militant au SGEN-CFDT (cas en particulier de Jean-Louis Piednoir qui fut délégué national du PS à l’éducation).

Double complication que celle d’une gauche que domine encore le PC et où nombre de militants socialistes s’inscrivent dans les thèses éducatives portées par les militants communistes !... non sans rappeler d’ailleurs un certain nombre de clivages corporatifs (corporatistes a un autre sens), notamment sur la question du collège. Cette question n’était pas neuve d’ailleurs : sur la question des cours complémentaires ou des « premiers cycles » de lycée, les débats entre le SNI et le SNES (dirigés par la même tendance) n’avaient pas manqué de piquant comme le soulignait L’Histoire de la FEN de Guy Brucy. La situation se révélait en fait plus complexe que la simple opposition de tendances politiques ou syndicales.

D’une certaine manière, la démarche du SNI et de la FEN s’inscrivait plutôt dans la logique travailliste à l’anglo-saxonne, dans laquelle le syndicalisme cherche à peser sur le programme politique (ici en matière éducative exclusivement),tandis que François Mitterrand n’entendait pas se couper de la majorité de la puissante Fédération de l’éducation nationale, et notamment des instituteurs massivement syndiqués au SNI, au demeurant important relais d’opinion. Mais on aura relevé qu’en 1974, l’équipe de campagne présidentielle de François Mitterrand comprenait Louis Astre, responsable national de la FEN chargés des dossiers libertés et laïcité, qui fit à cette occasion ce qu’il nomme une « parenthèse politique » et qu’en 1981, comme chacun sait, le premier conseiller « éducation » à l’Élysée fut Robert Chéramy, agrégé d’histoire et ancien dirigeant de la FEN.

 Un matériau unique

De ces questions, des débats auxquels elles donnèrent lieu, Jean Battut avait fait un premier livre : Changer l’École pour changer la vie— 1971-1981, François Mitterrand, la gauche et l’éducation (éd. L’Harmattan, préface de Jacques Girault). Celui qu’il publie aujourd’hui — et qui nécessitait sans doute pour sa présentation le développement qui précède — présente un matériau unique : les notes hebdomadaires que Jean Battut adressait chaque semaine à François Mitterrand sur les questions d’éducation.

Ces notes visaient à lui donner à François Mitterrand tous les éléments sur ce qui se jouait sur le terrain éducatif, mais aussi au sein de la Fédération de l’Éducation nationale et de son principal syndicat, celui des instituteurs et professeurs d’enseignement général, qui comptaient respectivement alors plus de 500 000 et 300 000 membres.

Ces notes et leur analyse sont le témoignage objectivé de cette période de conquête, dans ses incertitudes, ses errements, mais aussi dans ce qui apparaît être une élaboration patiente des refondations de l’école. Jean Battut assumait le lien entre les directions syndicales et François Mitterrand — et il était en mesure de le faire en raison des liens personnels de confiance qu’il avait noués avec les différents protagonistes.

Elles s’étalent sur quatre années, du 6 mai 1975 au 3 mai 1979. Jean Battut est alors élu membre du Bureau national du SNI-PEGC (appellation du SNI depuis 1976) et de son secrétariat national où il prend en charge le secteur laïque avant de démissionner, deux ans plus tard de son mandat.

Ces notes sont, à chaque fois, précédées d’une indication sur le contexte et suivies d’une analyse qui éclairent le « corps de la note », autrement dit le document effectivement envoyé à l’époque. Elles constituent un matériau factuel incontournable pour mieux comprendre les arcanes des débats politico-éducatifs de la période.

Adressées à François Mitterrand, elles étaient également communiqués pour information au secrétaire général de la FEN (André Henry) et à celui du SNI-PEGC (Guy Georges) avec lequel Jean Battut travaillait. Mais sur la rédaction, comme l’indiquent les préfaces des deux secrétaires généraux, Jean Battut jouissait d’une grande liberté de rédaction. C’est ce qui explique — quelque trente-cinq à quarante ans plus tard — qu’on puisse ici ou là, avec le recul de celle ou celui qui n’est pas un acteur engagé de l’époque porter un jugement différent ou du moins nuancé sur tel ou tel aspect, tel ou tel propos [10]. Il n’en demeure pas moins que cette publication des notes de Jean Battut constitue un matériau exceptionnel pour qui s’intéresse à la période... ou au sujet.

Elles portent sur l’actualité sociale ou éducative, sur les relations entre organisations syndicales au sein de la FEN (là où a lieu, à l’époque, le débat), mais aussi sur le fonctionnement au sein du collectif national et de la délégation « éducation » du PS, des rapports de forces en son sein et des propositions formulées, du dossier « enseignement privé » (avec notamment le contexte de préparation de la loi Guermeur du 25 novembre 1977 aggravant la loi Debré, mais aussi des évolutions internes au PS, à la fois nombreuses et complexes (pour les courants ou sous-courants comme pour les personnalités qui ont souvent des trajectoires particulières) dans la période 1971 et 1979 — 1971, avec le congrès d’Épinay, restant un point de repère pour toute la période.

Les situations se complexifient donc mais Jean Battut conserve ses deux boussoles : la fidélité à Mitterrand et l’orientation éducative du SNI et de la FEN. Le lecteur peut s’interroger sur une surinterprétation possible du poids des positionnements politiques chez les responsables nationaux du SNI (il y a, logiquement, moins d’écho de la FEN compte tenu du « positionnement géographique » de Jean Battut), d’autant plus que le Syndicat, à cette époque, a continué à jouer son rôle dans son champ spécifique en continuant à négocier avec les gouvernements en place (la période couvre cinq années du septennat « Giscard d’Estaing » et les périodes où René Haby, puis, pour une plus courte période si l’on considère l’arrêt d’envoi de ces notes, Christian Beullac, sont ministres de l’Éducation nationale. Mais c’est un autre débat : celui de l’historicité même de Jean Battut [11], témoin engagé construit lui aussi par son parcours militant mais dont il rend compte en mettant à notre disposition de si précieux documents.

 L’ambition éducative toujours d’actualité

Dans ce que fut alors, au-delà des organisations en question, la vie agitée de leurs courants (voire, au Parti socialiste, leurs sous-courants), l’ouvrage de Jean Battut offre donc une occasion de réflexion rétrospective unique par la nature de la source (sans ambages ni langue de bois), non seulement sur la question des rapports syndicats-parti ou parti-syndicats mais aussi sur la manière dont le Parti socialiste élabora (ou pas) un cadre de réflexion théorique et opérationnel en matière éducative : le « projet Mexandeau » Libérer l’école [12]

En prolongement, si l’on ose dire, on attend naturellement la publication issue de la thèse de doctorat récemment soutenue par Ismaël Ferhat sur le Parti socialiste et la FEN (1971-1992). En contrepoint — pour qui s’intéresse à la construction des réformes éducatives — on évoquera nécessairement la dernière publication d’Antoine Prost consacrée au Changement à l’école de Jean Zay à nos jours.

C’est que le problème pris à bras le corps par le SNI, à partir de 1971, et la FEN, à partir de 1973, reste aujourd’hui posé : celui de la construction d’un système éducatif répondant à la double exigence de démocratisation et d’efficacité, dans un contexte évidemment différent à bien des égards (le passage de l’École de l’éducation permanente à la société éducative marque à la fois une continuité et une évolution), mais avec quelques fondamentaux (une réelle école de base pour tous [13] ; une formation des enseignants effectivement professionnelle) qui n’ont malheureusement pas progressé significativement depuis cette période, après pourtant une phase de préparation minutieuse et fouillée mais qui n’avait pas conduit, au fond, à ce que le pouvoir politique, le moment venu, tranchât ou fût en mesure de le faire.

Si la question vaut pour le passé, elle vaut aussi pour qui est aujourd’hui acteur et témoin engagé d’une refondation dont l’ambition fut portée en son temps par Jean Zay et ne put être concrétisée par Alain Savary... et qui reste à mettre en œuvre dans un contexte certes totalement différent, mais dans lequel, au fond, se combattent toujours les mêmes forces, les mêmes conceptions de ce que peut ou doit être l’École.

Luc Bentz

N. B. — On rappellera qu’avec les archives du SNI et de la FEN de l’époque, ces notes ont été versées par l’UNSA Éducation au Centre des archives du monde du travail de Roubaix.

Quand le syndicalisme enseignant rencontre le socialisme — 1975-1979 : Notes régulières transmises par le SNI et la FEN à François Mitterrand, préfaces d’André Henry (ancien secrétaire général de la FEN, 1974-1981) et de Guy Georges (ancien secrétaire général du SNI-PEGC, 1976-1983), 321 pages, L’Harmattan éd., 2013, ISBN N° 978-2-343-00255-2 prix public 33 €

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Voir en ligne : {Quand le syndicalisme enseignant recontre le socialisme...} par Jean Battut (éd. L’Harmattan)

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Notes

[1Jean Battut, instituteur, secrétaire général de la section de la Nièvre du syndicat national des instituteurs (SNI) de 1963 à 1969 ; secrétaire général de la Fédération de la Nièvre du Nouveau Parti Socialiste de 1969 à 1971 ; conseiller auprès de François Mitterrand sur les questions d’éducation de 1975 à 1979 ; secrétaire national du SNI-PEGC de 1979 à 1981. Il est docteur en histoire et auteur des ouvrages François Mitterrand le Nivernais, 1946-1971, La conquête d’un fief (2011, L’Harmattan) et Changer l’école pour changer la vie, 1971-1981, François Mitterrand, la gauche et l’éducation (2012, L’Harmattan).

[2Le projet d’École fondamentale a été préparé par Guy Georges, secrétaire pédagogique du Syndicat national des instituteurs depuis 1970. Débattu et adopté au Congrès de Nantes de juillet 1971, il fut approfondi au cours de deux sessions d’études —qui se réunissaient alors les années où il n’y avait pas de congrès — en avril 1972 et avril 1974. Les contradictions nées de la réforme Berthoin de 1959 n’étaient pas levées : allongement de la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans et coexistence de structures ségrégatives (classes de fin d’études, collèges d’enseignement général, premiers cycles des lycées, CES avec eux-mêmes leurs trois filières). En 1969, la décision éminemment politique, prise par le gouvernement de couper en deux le corps des instituteurs avec la création des PEGC (professeurs d’enseignement général de collège) avait accentué l’urgence d’une réponse syndicale cohérente, respectueuse des principes de démocratisation scolaire qui l’avaient conduit à œuvrer pour le développement des cours complémentaires. Du reste, à la fin des années cinquante, ce sont bien eux qui accueillaient la majorité des élèves que, plus tard, on nommera « de collège ».

[3Louis Astre et Robert Chéramy comptaient parmi ses fondateurs. Denis Forestier, alors secrétaire général du SNI, soutenait cette démarche à titre personnel

[4Guy Georges nous a précisé à ce propos : « La prévention de quelques responsables de ma génération — dont j’étais- — vis-à-vis de la SFIO ne tenait pas seulement à l’attitude de Guy Mollet face à la guerre d’Algérie, mais aussi à l’échec du gouvernement de Front républicain qu’il dirigeait, à la fois sur le projet de réforme de René Billières que le SNI soutenait et l’engagement d’abroger les lois Marie et Barangé. » De fait, André Henry nous avait indiqué que le projet Billières avait été le dernier projet officiel soutenu par le SNI et que son échec avait conduit, au fil des années, le syndicat à construire sa propre réflexion.

[5À l’époque, dans les manifestations, nombre de militants Unité & Action scandaient, comme ceux de la CGT : « Union - Action - Programme commun ! ».

[6Notamment par la suite, après 1974 et la rupture Marchais/Mitterrand qui avait suivi de peu l’élection présidentielle de la même année.

[7Par conventionnels, on entendait les anciens militants de la Convention des institutions républicaines que présida François Mitterrand jusqu’au congrès d’Épinay et à sa fusion dans le Parti socialiste.

[8Comme par exemple le fait que Jean Petite, socialiste appartenant au courant Mitterrand et militant à DU, fût membre de la direction nationale Unité & Action du SNES en affichant régulièrement sa « double affiliation ».

[9Dans une entreprise où l’on retrouvait, par exemple Jacques Guyard, militant UID du SNESup mais également ancien premier secrétaire CERES de la Fédération de Paris du Parti socialiste, Guyard ayant été, comme jeune « pion » militant formé par l’historique Louis-Paul Letonturier.

[10Ou par exemple, p. 266, une erreur sur les affiliations internationales, sujet il est vrai complexe à l’époque pour un non-spécialiste.

[12Allusion inversée au titre de l’hebdomadaire du SNI créé en 1929 par Georges Lapierre : l’École libératrice.

[13Pour employer une formulation moins marquée syndicalement.

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