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jeudi 19 mars 2015 par
Robert Ménard, maire de Béziers élu avec le soutien du Front national, a démontré récemment que non seulement l’extrême-droite s’affichait sans complexe, mais qu’elle entendait bien cultiver de façon provocatrice sa nostalgie colonialiste de l’Algérie française et de son pire avatar : l’OAS.
« Le 19 mars n’existe plus pour Robert Ménard », écrivions-nous dans cet article faisant suite à sa décision de débaptiser la rue du 19 mars 1962 (jour du cessez-le-feu) pour lui donner le nom d’Hélie Denoix de Saint-Marc, qui s’était rallié au pustsch des généraux d’Alger en juin 1961. Nous n’oublions pas non plus qu’en réaffirmant son attachement nostalgique à l’OAS, Robert Ménard crache sur les tombes de ses victimes et notamment des éducateurs désarmés, inspecteurs des centres sociaux-éducatifs créés par Germaine Tillion, abattus à l’arme automatique par un commando Delta de l’OAS.
Ce que Robert Ménard soutient, c’est « cette bêtise qui lâchement assassine ».